Nouveau Droit comptable OHADA, l’heure de la vulgarisation!

Il se tient depuis lundi à l’hôtel Radisson Blu Intercontinental, le premier d’une série de symposiums d’adaptation aux nouvelles règles devant régir l’exercice de la comptabilité dans les 17 pays membres de l’Organisation pour l’harmonisation du droit des affaires en Afrique (OHADA), dont le Gabon.

Ce symposium national d’adaptation aux nouvelles normes comptables du SYSCOHADA révisé, est « une aubaine pour les investisseurs privés et gestionnaires de la trésorerie publique, afin de mieux comprendre et de coller aux réalités économiques actuelles, ainsi qu’au contexte financier international, caractérisé par la montée en puissance des cotations et spéculations boursières » a notamment déclaré le Secrétaire permanent de l’Organisation pour l’harmonisation du droit des affaires en Afrique, le Pr Dorathé SOSSA, à l’ouverture des assises.
De toute évidence, ce nouveau référentiel comptable, dont la première phase entrera en vigueur dès le 1er janvier 2018, renforce la fiabilité et la qualité des informations financières d’une part, tout en favorisant d’autre part, l’intégration des pratiques et la bonne gouvernance des entreprises et des entités financières publiques dans l’espace OHADA. Toutes choses dont s’est réjoui le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Emmanuel ISSOZET NGONDET qui, présidant la cérémonie d’ouverture dudit symposium, a indiqué que ce nouvelle réglementation comptable constituait un outil important à mettre rapidement au service du nouveau Plan de relance économique (PRE) qui fonde désormais la recherche des équilibres financiers et socioéconomiques au Gabon. Ce, d’autant plus que notre pays assure dès janvier prochain, la présidence en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernements, ainsi que celle du Conseil des Ministres des pays membres de l’OHADA.
Bon à savoir, certains agents de la CNSS animent des ateliers et prennent une part active à ces échanges, organisés conjointement par le Conseil national de la comptabilité et la Cabinet osmose consulting, avec l’appui du Ministère gabonais du Budget et des Comptes publics.